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Squid Game, la série qui connait un immense succès sur Netflix, s'annonce virale dans le monde entier, ce qui inquiète le gouvernement...
 

Par Valentin L.

 

Vue par plus de 112 millions de familles, la série Squid Game ("Jeu du Calamar") est une série sud-coréenne diffusée sur la plateforme de streaming premium Netflix, mettant en scène des personnages criblés de dettes dans divers jeux qu'ils devront réaliser avec perfection. S'ils perdent, ils sont tués. Etant surendettés, les joueurs décident de venir dans le "jeu de la mort" pour, s'ils arrivent vainqueur, remporter la somme de 44 millions de dollars. Cette série est classée comme pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes et est interdite aux moins de 16 ans. En effet, tout au long de la série, la plupart des joueurs se fait éliminer sans le moindre scrupule par des moyens très "hardcore". Tout de même moins gore que "Saw" ou "Gigsaw", la série est tout de même troublante et particulière.

Cette série est devenue si célèbre que les gouvernements de multiples pays commencent à s'inquiéter du phénomène qui prend de l'ampleur. Pour l'instant, rien de méchant, mais l'excitation des jeunes dans les cours d'écoles pourrait vite s'avérer plus dangereuse. Rappelons que ce n'est qu'une série, donc de la fiction, et qu'il serait bien dommage que certains la prennent au sérieux...

Dans le reportage de TF1, un petit garçon témoigne par exemple de ce qu’il a observé dans son collège, chez des élèves un peu plus âgés que lui : "Il y a des gens en 3e et 4e, ils font un, deux, trois, soleil… et après ils se tapent", confie-t-il un peu hésitant.

Si on ne peut pas encore quantifier les cas constatés d’imitation de ce jeu impitoyable, où perdre c’est mourir, le gouvernement s’en alarme assez pour que, après Jean-Michel Blanquer il y a quelques jours, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot en appelle "à la responsabilité des parents" ce lundi matin sur France Info. Il y a des enfants "qui ont une capacité de jeu que les autres n’ont pas, qui vont être capables de faire la différence entre fiction et réalité, alors que pour d’autres c’est pris de plein fouet, avec du coup un impact traumatique potentiel", prévient de son côté auprès de TF1 le pédopsychiatre Patrice Huerre, qui conseille aux parents d'en discuter avec leurs enfants : "Ce n’est pas seulement interdire, ou limiter ou conseiller de ne pas regarder, mais ça va être de dire je sais que tu as des risques de rencontrer telle ou telle image". 

A regarder donc avec modération, et interdite pour les moins de 16 ans !